L’île de Cayenne

Entre l’estuaire de la rivière de Cayenne et l’estuaire du Mahury, l’île de Cayenne est un emplacement de choix qui n’est pas passé inaperçu.

Préfecture et capitale régionale, héritière de quatre siècles d’histoire, Cayenne est aujourd’hui plus que jamais l’épicentre de la vie guyanaise. Son aire urbaine compte 131 000 habitants, soit la moitié de la population de la collectivité territoriale.

Après sa fondation en 1643 par Charles Poncet de Brétigny, la ville a connu jusqu’au 19ème siècle un développement timide. Siège du pouvoir, la cité fortifiée à la Vaubanne ne prenait vie qu’au moment des fêtes et des arrivées des navires.

Dans son coeur historique, sa physionomie actuelle remonte au tracé au cordeau de 1819, même si un incendie en 1888 causa d’importants dégâts. La longue perspective de chaque rue est bordée de façades anciennes ourlées d’auvent en cascade et de jolis balcons ouvragés, qui tranchent avec les immeubles modernes plus ou moins heureux.

Hormis quelques places, placettes et un jardin botanique, le végétal est banni. Sans doute la forêt si proche suffit-elle aux besoins de chlorophylle.

La cité s’ouvre aussi sur l’océan. Depuis quelques années, l’objectif municipal est de reconquérir ce front de mer, longtemps délaissé, de la plage de Montabo à l’est au vieux port à l’ouste.

Des promenades et espaces de loisirs ont été aménagés : le sentier de Montabo, la pointe Buzaré et son amphithéâtre, la place des Amandiers, rendez-vous des boulistes.

Au-delà de la ville, sous la pression démographique, étend son emprise et forme un maillage de zones résidentielles ou commerciales jusqu’à Rémire-Montjoly, Matouru et Macouri.

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