La forêt guyanaise couvre 96 % du territoire guyanais et fait partie de la forêt amazonienne. Elle est tropicale et humide. De ce fait, c’est l’une des forêts les plus riches du monde en matière de biodiversité animale et végétale.
Elle rassemble plus d’éspères d’oiseaux que l’Europe tout entière. Outre les caïmans à lunettes, les toucans, les macaques, elle héberg des espèces protégées telles que les ocelots, les kwatas (atèles), les aras, les caïmans noirs – car les populations autochtones n’ont pas provoqué de disparition animale, ce qui est extrêmement rare.
La forêt guyanaise ne compte que 0,3 habitant au km². Délaissée par le plus grand nombre qui ne voyait en elle qu’un « enfer vert », elle est désormais plus convoitée que l’or. Les scientifiques et les entreprises forestières souhaitent l’exploiter, d’autres veulent la protéger à tout prix. Ses habitants désirent continuer à y vivre de façon naturelle.
Pour gérer son patrimoine forestier, la Guyane devra le revaloriser et le protéger, deux tâches presque antinomiques.
https://www.defense.gouv.fr/terre/actu-terre/lutte-contre-l-orpaillage-illegal-en-guyane
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